Abbayes et monastères de la france et de ses régions.

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LES DOMINICAINS

L’ordre  des Prêcheurs (O.P. , Ordo Praedicatorum)

Dominique de GUZMAN naît en 1171 à CALERUEGA (Castille). Devenu chanoine au chapitre canonial d’Osma, il accompagne l’évêque d’Osma, Diègue,  pour une mission diplomatique au Danemark. Traversant le Languedoc, il découvre, que les populations, « par ignorance » se laissent facilement persuader par les « parfaits » cathares (hérésie albigeoise). A leur retour, le pape Innocent III les envoie prêcher contre les cathares. Dominique inaugure alors une méthode de prédication, alliant douceur et simplicité, intelligence et pauvreté. Après la mort de Diègue, il continue sa prédication à travers le Languedoc et le Toulousain, rejoint par de jeunes Hommes.

Il comprend, que le combat contre l’hérésie cathare passe par l’éducation des jeunes filles et la protection des femmes converties. Aussi, fonde-t-il, un monastère de moniales près de FANJEAUX ( AUDE) , placé sous la protection de Notre Dame de Prouille.

Créé en avril 1215 à Toulouse, l’ordre des Prêcheurs est officiellement approuvé l’année suivante par Honorius III, et au premier temps, l’ordre n’a qu’une visée régionale.  Dominique adopte la règle de Saint Augustin, que des constituions inspirées des ordres de chanoines, compléteront. En 1217, les frères prêcheurs sont dispersés, et envoyés, toujours par deux, dans les villes, universités et autres centres importants de la chrétienté. Dominique meurt à Bologne le 06 aout 1221, et en 1233, GREGOIRE IX le canonise. Consacré au service de la parole de Dieu, l’ordre fait de l’étude assidue de celle –ci une valeur fondamentale, tout en faisant renoncer à tout revenus, pour ne vivre que de la mendicité.

De nombreuses vocations rejoignent les dominicains (cet essor reste, comme pour tout les ordres mendiants, fortement lié au développement des villes), suscitant l’opposition et la jalousie du clergé séculier, qui reproche aux frères mendiants d’attirer à eux les aumônes et d’exercer une influence grandissante. Chaque couvent, édifié, le plus souvent, au cœur des villes,  possède son école conventuelle, ouverte aux clercs du dehors. Sous le pontificat de Grégoire IX ( 1227 -1241), ils participeront grandement à l’Inquisition, ternissant leur image.

En 1303, l’ordre compte 557 couvents pour 12 à 13000 frères. Ils s’installent, rendant la prédication moins itinérante. Puis les guerres, la famine, la peste noire (1347-1348) déciment un tiers de l’ordre, et on remplace sans discernement (pour combler les vides) et la décadence s’accentue.

Le schisme d’Occident (avec l’installation d’un second pape à Avignon entre 1378 et 1409) divise l’ordre sans l’anéantir, même si la Réforme de l’ »Observance » sera omni présente au cours du XV è me siècle, qui verra aussi l’extension de la dévotion mariale, avec les confréries du Rosaire, exclusivement confiées à l’ordre, à tel point que l’on a appelé l’ordre dominicain, l’ordre du Rosaire.

Au XVIème siècle, les frères prêcheurs accompagnent les explorateurs pour le nouveau Monde, accomplissant à nouveau leur devoir d’évangélisation. Au moment de la Réforme, si certains se convertissent au protestantisme, l’ordre reste fidèle à Rome. Dès la fin du XVIème siècle, la réforme de la vie régulière s’applique peu à peu : célébration de l’office aux heures canoniales, observance des lois traditionnelles… En 1680, on compte pour la France 6 provinces et 170 couvents, alors qu’un siècle plus tard, les 1200 frères ne sont pas suffisant pour assurer une vie régulière et communautaire. La révolution finit de disséminer l’ordre, et il faudra attendre 1860, pour que la province de France et celle de Lyon soient restaurées par le père Henri Lacordaire (la province de Toulouse sera créée en 1865).

Au début du XXème siècle, les dominicains sont environ 4000 dans le monde, puis 7000 en 1939, 10000 en 1965 et 7780 en 1976.

Les grandes personnalités de l’ordre :

  • SAINT ALBERT LE GRAND (v. 1200-1280)
  • SAINT THOMAS D’AQUIN (1225-1274)
  • Maitre ECKHART ( 1260-1327)
  • Sainte CATHERINNE DE SIENNE (1347-1380). Elle appartenait à la confrérie des « mantellatae », une sorte de laïcat dominicain, un tiers ordre vêtu.
  • SAINT VINCENT FERRIER ( 1350-1419)
  • FRA ANGELICO (1387-1455)
  • JEROME SAVONAROLE (1452-1498).Il est plus connu pour avoir renversé la despotique famille des Médicis et doté Florence d’une Constitution démocratique.
  • BARTHELEMY DE LAS CASAS ( 1484-1566)
  • SAINT PIE V (1566-1572)
  • HENRI LACORDAIRE (1802-1861)
  • MARIE JOSEPH LAGRANGE ( 1855-1938)
  • PIERRE COUTURIER (1897-1954)
  • MARIE DOMINIQUE CHENU (1895-1990)
  • JACQUES LOEW (né en 1908)
  • YVES MARIE CONGAR (né en 1904)
  • ………………………..

 

En 1990, l’ordre des prêcheurs comptait environ 7000 membres, pères ou frères, présents dans 83 pays et répartis en 45 provinces. La France est divisée en 3 province : celle de Paris (Nord et Est) avec 338 dominicains, celle de Lyon (Ouest et Centre) avec 157 frères et celle de Toulouse (Sud) avec 164 frères. L’ordre des Prêcheurs est un ordre religieux apostolique.

L’organisation de l’ordre est fréquemment qualifiée de démocratique : les prieurs sot désignés par élection, et ils ne sont pas élus à vie, mais pour 3 ans, renouvelables une fois.

Le chapitre provincial se tient tout les 4 ans. Les prieurs provinciaux et les délégués des provinces se réunissent tous les 3 ans en chapitre général. Une fois sur trois il élit le maître de l’ordre (pour un mandat de 9 ans). Seul le chapitre général peut faire les lois, mais il faut 3 chapitres généraux successifs pour qu’une loi soit définitivement adoptée comme constitution, modifiée ou supprimée

Parce qu’il était chanoine, Dominique a gardé la tunique (robe blanche avec capuchon blanc) de la tradition canoniale et y a ajouté le scapulaire monastique. La pèlerine noire et son capuchon noir sont désormais rarement utilisés.

Les centres spirituels (en 1990) :          L’ARBRESLE (Rhône)

                                                                       LA SAINTE BAUME ( VAR)

                                                                       LE VAL MARTEL (COTE D’ARMOR)

 

Les dominicains dirigent les éditions LE CERF à PARIS, premier éditeur catholique de France avec 200 nouveaux titres par an. Le Cerf diffuse également les éditions suisses Labor et Fides, et peut donc être considéré comme le premier éditeur protestant.

 

 

D553 Mis en ligne le 25-09-2010 par l'administrateur du site

LES ABBAYES ET LE ...FROMAGE

Même si on ne peut déterminer précisément le lieu et les circonstances du fromage, on sait avec certitude que la production était déjà largement maitrisée dans la  Rome Antique. En Asie centrale, des tribus nomades se servaient, vers 8000 ans avant notre ère des peaux de bêtes et des organes internes pour y stocker des denrées alimentaires. En stockant du lait dans un estomac d’animal, le procédé de fabrication du fromage a été fortuitement  découvert. Car, le fromage est obtenu par la coagulation du lait, et l’estomac possède naturellement les présures, nécessaires à cette transformation.  Même si il existe plusieurs variantes à cette légende, l’Antiquité Romaine, elle, vantera les mérites de ses fromages tels que le doclate ( Plaines de la Vénétie) ou le Vatusique ( Tarentaise, il est l’ancêtre du Beaufort).

Au Moyen-âge, les abbayes sont de véritables centres de recherches, s’inspirant des formes de production fermières, qu’ils n’ont de cesse d’améliorer et de remplacer. Le fromage ne fera pas exception à la règle, et ils utiliseront leur savoir – faire dans la production de bière, pour mettre au point la méthode d’affinage « croute lavée » en utilisant le précieux breuvage.

On garde cette image d’Epinal en tête, et le fromage, dont la France est un des meilleurs représentants, reste, à nos yeux, issus de ces abbayes. Ainsi en est-il de l’Abondance issue de l’abbaye éponyme. Cette dernière sera, en 1382, le fournisseur officiel du pape Clément VII, installé à AVIGNON. Rien d’étonnant à ce que les fromages du Valais présentent quelque similitude avec l’Abondance, dès lors que l’on sait que l’Abbaye savoyarde dépendait de l’Abbaye de SION

L’Abbaye de JOUARRE nous a légué le Brie de Meaux, alors que le Chaource a été mis au point, à partir du XIIème siècle, par celle de PONTIGNY, qui nous laisse aussi le Soumaintrain. Au VIIème siècle, les religieux de l’abbaye de THIERACHE inventèrent ce qu’ils dénommèrent le Craquelon ou la « Merveille » de MAROILLES, alors que la fondation du Mont des Cats réussit à inventer son fromage du même nom. Les Trappistes de TAMIE ont aussi laissé leur contribution, en créant, au XIIème siècle, le Tamie. Que dire aussi de ces moines italiens, qui s’établirent, vers 660, dans leur exil dans les Vosges, pour y fonder le Monastère Confluentis, qui sera à l’origine de la ville de Munster et du fromage du même nom.

Dans certains cas, les abbayes sont indirectement à l’origine de ces produits laitiers. Ainsi, en Savoie, dès le XIIème siècle, les bénédictins et les Chartreux mettent en valeur d’immenses alpages, que les religieux louent aux fermiers de la région, afin que ces derniers puissent y faire paître leurs troupeaux. Ces paysans payait à l’abbaye un impôt proportionnel à la quantité de lait produite. Aussi, afin de frauder et donc de payer « moins cher », les paysans eurent recours au stratagème suivant : après la traite, qui déterminait le prix à payer, les paysans pratiquaient une 2nde traite à l’insu de l’abbaye, et cette seconde traite servait à faire un fromage : le reblochon ( reblochi signifiant retraire).

Nous pourrions poursuivre cette énumération de la contribution monastique à la production fromagère et multiplier les exemples. La fabrication du fromage, quel qu’il soit, impose certains impératifs et certaines conditions : la patience (le processus est plus ou moins long), un savoir – faire et une technique, le temps nécessaire à l’affinage (qui peut, dans certains cas, dépasser une année). Ces conditions idéales étaient réunies dans les Abbayes et autres monastères du Moyen Age, qui devinrent donc des centres de production important, procurant aux religieux malades, aux visiteurs, aux pèlerins de passage,…, un aliment énergétique.

D475 Mis en ligne le 14-08-2010 par l'administrateur du site

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Depuis 1992, l’association Abbayes et Monastères de la France et de ses Régions œuvre pour la découverte, la connaissance, le référencement, la protection et la transmission de tout ce qui constitue le patrimoine de la France et de ses régions. Nos travaux d’intérêt général se sont toujours intéressés  plus particulièrement au monachisme en France, que ce soit à travers de vastes programmes d’études (Histoire du monachisme, Etude des différents ordres religieux,…), des monographies sur tels ou tels monastères, prieurés, granges,…, des rédactions de brochure descriptives,…

Durant toutes ces années, nous avons édité plusieurs ouvrages, participé à différentes manifestations sur ce thème, organisé des expositions,…Tout en poursuivant ce travail de longue haleine, nous nous sommes déterminés à transmettre ces connaissances au plus grand nombre, non seulement pour rendre accessible le Savoir à tous, mais aussi pour sensibiliser nos adhérents et sympathisants au besoin nécessaire de protéger ces monuments.

Etudier les différentes phases de l’expansion du monachisme sur notre sol, découvrir et connaître les abbayes, prieurés, et autres monastères, ayant façonnés notre territoire  mais aussi notre identité, protéger (ou, tout du moins, aider à la protection) ce patrimoine historique, dont nous ne sommes que les dépositaires, et transmettre cet héritage aux générations futures – Ne serions-nous pas coupables si nous léguions moins que ce que nous avons reçu de nos aïeux ? -. Autant de missions et d’actions à mener, tout en poursuivant notre ambition de proposer, à plus ou moins long terme, une encyclopédie du Monachisme.

Si la gestion et l’animation de notre association restent totalement bénévoles et désintéressées, nos actions et nos ambitions nécessitent néanmoins un certain nombre de moyens. Pour y répondre, nous nous devons de susciter l’adhésion du plus grand nombre, afin de pouvoir poursuivre ce but d’intérêt général et collectif. C’est pourquoi,  nous vous invitons à nous rejoindre. Par votre adhésion, vous marquerez votre attachement à votre patrimoine, mais aussi vous permettrez à l’association d’œuvre pour le bien de la collectivité. L’adhésion à notre association (35 euros pour un an) vous permettra d’être régulièrement informé de l’avancée de nos travaux, du progrès de l’avancement de la mise en ligne de nos études. L’adhésion vous donnera également accès à l’envoi du bulletin de l’association (Le premier numéro sera publié au cours du 1er trimestre 2011),…

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D397 Mis en ligne le 20-06-2010 par l'administrateur du site

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