Illettrisme grande cause nationale et abandon local

16-04-2013 ACTUASSO LIBRE
Aujourd'hui en France, 2,5 millions de personnes sont en situation d'illettrisme après avoir été pourtant scolarisées en France. Chaque jour de leur vie, elles sont en difficulté avec l'écrit pour faire face à des situations simples au travail, en famille, en société. A ces personnes là, il faut rajouter toutes celles qui souffrent de ce handicap par le fait de ne pas maîtriser la langue française parce qu'étrangères, salariées et oubliées dans les campagnes françaises au milieu des vignes ou bien sous les arbres fruitiers.

Etre illettré, c'est donc ne pas disposer des compétences de base (lecture, écriture, calcul) suffisantes pour faire face de manière autonome à des situations courantes de la vie quotidienne : écrire une liste de courses, lire une notice de médicament ou une consigne de sécurité, rédiger un chèque, utiliser un appareil, lire le carnet scolaire de son enfant, entrer dans la lecture d'un livre…

Le 1er mars 2013, le label Grande Cause Nationale a été attribué par le Premier ministre au collectif "Agir ensemble contre l'illettrisme", fédéré par l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI).

Le citoyen peut donc légitimement penser que l'Etat est conscient de cette situation et qu'il entend y remédier en aidant les associations qui luttent tous les jours contre ce fléau. Il n'en est rien.

Les associations en charge de la lutte contre l'illettrisme sont confrontées à de réelles difficultés financières. Il faut savoir qu'encouragées par l'Etat, elles ont investi dans un personnel qualifié et salarié. Or, elles dépendent à 100% des aides de l'Etat, des régions, du FSE et des différentes collectivités. Impossibles pour elles de compter sur des recettes propres pour atteindre l'équilibre budgétaire.

Le résultat est catastrophique et sur le terrain, l'avenir de ces associations est pour le moins très sombre. Très rares sont les banques qui suivent, les subventions prennent du retard ou sont tout simplement annulées, les conventions signées ne sont pas respectées et chaque "partenaire" pratique la politique de la "patate chaude" en déplaçant le problème sur le "partenaire" d'à côté.

Voici un témoignage parlant qui émane d'une association qui est considérée comme l'une des plus importante de sa région :

Loi1901 - Où en est votre association, financièrement ?
Notre asso est en grande difficultés financières actuellement, et je me demande si nous allons survivre. En fait c'est le chat qui se mord la queue: les collectivités territoriales disent de demander à l'Europe, nous on ne peut pas faire plus et l'Europe répond que si les collectivités vous donnent plus on peut vous donner plus !

Comment l'état pourrait s'engager concrètement ?
Tout simplement par le biais de l'agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, l'Acsé. Donner à chaque individu la possibilité de lire, écrire, comprendre est la base des l'égalité des chances. Nous avons sollicité cette agence mais point de subvention...

Vous avez un exemple précis concernant votre état financier ?
Oui, le bilan d'exécution financier 2012 pour le FSE. La participation européenne est un complément pour équilibrer ressources-dépenses. Ceci dans la limite des 50 %. Par exemple on a 20 000 euros de dépenses et 15 000 euros de recettes, ils donnent 5 000 €. Cela représente 25 %, avec cette somme, on passe.

Or , par manque de ressources, la participation FSE pour nous doit être de 63 %. Nous ne passons donc pas. Si je diminue les dépenses dans le budget, (j'en ai le droit, pour arriver à 50%), je n'ai que 48 000€. Il me manque donc 20 000 euros. Je suis dans un casse tête angoissant.

Avec 10 000 euros de subventions de plus, nous passions. Ces 10 000 je les ai de la préfecture, mais le FSE ne les veut pas sous prétexte qu'ils viennent déjà d'une enveloppe européenne. Si je reste à 48 000, je dois impérativement trouver 20 000 d'ici la fin de l'année. Bref, c'est l'angoisse...


Il y a des Fondations qui vous aident ?
Les fondations se défaussent, elles te disent "surtout pas pour le fonctionnement, nous ne voulons pas nous substituer à l'Etat".

Vous êtes également formatrice au sein de votre association ?
Oui, je suis co-fondatrice, trésorière et formatrice. Je passe mon temps à courir après l'argent, à supplier la banque de ne pas refuser les chèques des salaires. J'avoue que je suis fatiguée. Cela fait 9 ans que cela dure.

Vous pensez que le label Grande Cause Nationale va vous aider ?
Non, je ne le pense pas. Les collectivités territoriales sont notre seul soutien, quid de l'état ? Le Label est un écran de fumée, une façon de dire : "Voyez comme l'Etat vous soutient". Or, l'Etat ne fait pas grand chose... Ils auraient mieux fait de partager entre toutes les associations concernées, l'argent dépensé pour cette campagne...

Mais il y a tout de même l'ANCLI, qu'en pensez-vous ?
Pas de surprise, l'ANCLI reste dans une action d' évaluation, des préconisations, des propositions d'outils. De la communication en un mot. La cause nationale doit faire leurs affaires... Mais d'aides matérielles, point ! L'ANLCI dit favoriser la fédération et l'optimisation des moyens mobilisés par l'État, les collectivités territoriales, les entreprises et la société civile dans la lutte contre l'illettrisme. Mais quel soutien concret apportent-ils aux assos ? Rien.

A titre d'exemple sur le portail qui concerne notre région, vous pouvez lire que la lutte contre l'illettrisme est confiée à des organismes de formation et sur le mode marché public. Et c'est là que le bât blesse. Il est plus économique de confier cette action à des organismes de formation,qui appartiennent à des grands groupes dans lesquelles les personnes sont perdues et n'apprennent rien. Plus un enseignement inadapté dans l'ensemble. Tout cela est bien hypocrite.

Je reproche essentiellement à l'ANCLI d'être dans de la théorie, de faire uniquement de la communication, et de n'intervenir à aucun moment dans le soutien des assos de lutte contre l'illettrisme. Par exemple, ils ne les ont jamais recensées. Sur leur site, ils n'en parlent jamais alors que le plus gros du travail est fait par les assos.

Je leur reproche aussi d'axer la question sur les enfants et le milieu scolaire,sans comprendre que l'action au niveau des parents est très importante. Des parents qui ne savent pas lire ne peuvent pas suivre la scolarité des enfants.


Sans commentaire... mais beaucoup d'associations pourront se reconnaître dans ces propos.

En savoir plus
Illettrisme : On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.

Analphabétisme : On parle d'analphabétisme pour désigner des personnes qui n'ont jamais été scolarisées. Il s'agit pour elles d'entrer dans un premier niveau d'apprentissage.

Français Langue Etrangère (FLE) : Pour les nouveaux arrivants dans notre pays, dont ils ne parlent pas la langue, on parle de FLE. Il s'agit pour eux d'apprendre la langue du pays où ils résident.

Ces 3 mots définissent donc des situations bien différentes mais qui recoupent le même besoin : apprendre à lire et à écrire...

Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme

Le label Grande Cause Nationale 2013

Réponse de la ministre déléguée auprès du ministre de l'éducation nationale, chargée de la réussite éducative, sur l'action de l'Etat pour lutter contre l'illettrisme. Question posée par Mr Jean-Luc Drapeau (député PS - Deux-Sèvres)

Droit de réponse de l'ANLCI

Nous avons pris connaissance de votre article sur la lutte contre l'illettrisme, grande cause nationale 2013. Certaines informations communiquées à vos lecteurs mettent en cause directement notre action et il nous a semblé très important, dans le souci d'apporter un éclairage aussi complet que possible à vos abonnés, de vous adresser ce message pour que vous puissiez le porter à la connaissance de tous ceux qui consulteront votre article ainsi que vos tweets.

Nous aurions évidemment préféré nous adresser directement à l'auteur de l'article mais son caractère anonyme nous conduit à entrer en contact avec vous, en votre qualité de directeur de la publication.

A la fin de l'année 2012, de nombreuses associations et grandes organisations impliquées dans la prévention et la lutte contre l'illettrisme se sont mobilisées (64 grands réseaux associatifs) autour d'une candidature commune pour que la lutte contre l'illettrisme obtienne le label grande cause nationale en 2013. C'est la société civile qui, à travers cette candidature unifiée, a manifesté sa volonté de faire en sorte que l'opinion publique soit mieux sensibilisée à l'existence de ce phénomène invisible et encore tabou.

Cette candidature commune a été portée par notre agence au nom du collectif d'associations. Il est particulièrement important de souligner que l'attribution du label ne donne pas droit à l'octroi automatique de subventions à notre agence mais qu'il permet de bénéficier gratuitement d'espaces médiatiques pour diffuser une campagne d'information sur une cause encore méconnue. La campagne de sensibilisation a pour but d'informer l'opinion sur l'ampleur du phénomène et de montrer aux personnes concernées qu'elles peuvent réapprendre à lire et à écrire quel que soit leur âge, en leur faisant savoir que des solutions existent. C'est une occasion unique de valoriser le travail des salariés et des bénévoles des associations et des organismes qui agissent chaque jour auprès des personnes en situation d'illettrisme. Et nous comptons sur les assises régionales qui seront organisées dans chaque région de mai à juillet prochain pour laisser s'exprimer ceux qui agissent et recueillir leurs recommandations pour faire progresser l'action.

Au-delà de l'espace médiatique qui est offert aux associations, l'attribution du label grande cause nationale nous aide aussi à amplifier la mobilisation contre l'illettrisme. Dans ce domaine et parce que les personnes concernées par l'illettrisme sont d'âge, de situations sociales, professionnelles très différentes, nous sommes convaincus que c'est en additionnant les initiatives de tous ceux qui ont les compétences et les moyens d'agir que nous pourrons obtenir des résultats. Le rôle de l'ANLCI est précisément de produire ce qui manque pour que l'action se développe. Elle met à la disposition de tous, le résultat de ce travail produit ensemble : une définition commune de l'illettrisme, des données chiffrées, une organisation du partenariat sur les territoires et des outils pour agir.

Pour accompagner les associations dans le développement de leurs actions contre l'illettrisme, nous avons toujours fait le choix de partir de la réalité, de ce qui marche, pour le formaliser, le diffuser et mettre à la disposition de tous les outils qui ont fait leur preuve. Avec l'aide du fonds social européen, nous avons mené ces cinq dernières années en métropole et en outre-mer un programme important de diffusion des bonnes pratiques qui a bénéficié à 6.400 acteurs du champ associatif engagés dans la lutte contre l'illettrisme. Ces derniers y ont trouvé des outils pour agir et les moyens de se professionnaliser.

Cette méthode de travail peut dérouter car elle ne repose ni sur une vision théorique et descendante de la résolution des problèmes, ni sur la création d'un fonds exceptionnel qui serait dédié à la lutte contre l'illettrisme, sorte de guichet unique qui saupoudrerait des subventions.

Elle repose au contraire sur l'idée que les moyens consacrés à la lutte contre l'illettrisme sont plus importants lorsque tous ceux qui disposent des compétences pour agir (Etat, Collectivités locales et partenaires sociaux pour la formation professionnelle) prennent bien en compte les situations d'illettrisme dans leurs priorités, dans leurs programmes d'action et lorsque tous ceux qui se demandent comment faire pour agir ont accès aux méthodes et aux outils qui fonctionnent. Faire de l'illettrisme la grande cause nationale 2013 marque donc une étape très importante pour informer les décideurs sur ce phénomène et dissiper les idées reçues qui existent encore dans bien des esprits.

Les derniers résultats de l'enquête conduite par l'INSEE en 2012 sur l'illettrisme attestent que cette méthode de travail est la seule qui produit des effets concrets car le taux d'illettrisme mesuré en 2012 avec les mêmes outils que ceux utilisés en 2004 a connu une baisse de 2 points (7% des personnes âgées de 18 à 65 ans en 2012 contre 9% en 2004). Cette tendance nous invite à poursuivre nos efforts car 2.500.000 personnes sont encore concernées. Elle doit inciter tous ceux qui financent les actions à inscrire leur engagement dans la durée.

Je vous remercie de bien vouloir insérer ces éléments dans votre site pour permettre à vos lecteurs d'en prendre connaissance.


Avec mes sincères salutations,
Hervé Fernandez
Directeur de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme




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