Depuis 1999, nous inventons et offrons des services aux associations. De la comptabilté au juridique, de la création de sites internet à la communication, nous n'avons eu de cesse d'innover afin de proposer un rapport qualité / prix imbattable. Un seul objectif : une association avec un petit budget doit avoir les mêmes possibilités en matière de services que les plus importantes. Pari gagné depuis 24 ans !
Dans la vie, on ne peut pas avancer sans partager. En 24 ans, nous avons écrit et mis en ligne 2576 articles, 2050 brèves juridiques, 971 Lettrasso, répondu à 103 328 questions sur le Forum et accueilli 124 855 abonnés à Lettrasso. Depuis quelques mois, ce qui était gratuit ne l'est plus. Même les journalistes mangent, c'est dire... Mais nous faisons en sorte que 50% de nos articles restent en accès libre et le tarif du Forum est et restera à 3.60 € la réponse. Naturellement, toutes les archives sont gratuites et vous pouvez déposer et gérer gratuitement vos pétitions. Et bien sûr, notre MOOC comptable se pratique sans bourse déliée. Pour nous, l'argent n'est pas un but, c'est juste un moyen pour rester à vos côtés.
En 2002, nous avons créé un Intranet gratuit pour toutes les associations loi de 1901. Un Intranet ? A l'époque, très peu de gens savaient de que c'était. Aujourd'hui, 29 054 associations l'utilisent. Nous avons rajouté, au fil des ans, des modules de plus en plus performants. De la gestion des membres à votre Blog associatif, tout est possible ou presque dans cet espace dédié et gratuit. Depuis la dernière mise à jour du site, certains des services ci-dessous (marqués ) ne sont pas encore terminés. Tout est toujours plus long qu'on ne le pense avec l'informatique... Nous faisons le plus vite possible pour que vous en retrouviez l'usage.
Le 1er mai 2016, un journaliste américain a parcouru les rues de Paris au sein de la manifestation contre la loi travail. Son récit est intéressant à plus d'un titre. C'est tout d'abord un autre point de vue, mais c'est surtout une vision assez juste de ce qui motive la grande majorité des manifestants. Il nous l'a confié pour publication en assurant nous même la traduction. C'est chose faite. Bonne lecture du récit tout frais de "Mononcledamérique". Le mois de mai est le mois du muguet. Cette Convallaria majalis est une herbacée vivace qui, selon la légende, fut créée par Apollon, dieu du mont Parnasse, pour en tapisser le sol, afin que ses neuf muses ne s'abîment pas les pieds. Une autre légende murmure même que ce sont les larmes versées par la Vierge Marie au pied de la croix qui auraient donné naissance aux fleurs de muguet en forme de clochettes blanches. Mais, des Romains aux "barbares" nordiques, le muguet a toujours symbolisé l'arrivée du printemps avec son corollaire de fêtes et de célébrations tourbillonnantes. C'est Pétain qui lui donnera, le 24 avril 1941, ses lettres de noblesse en l'imposant comme la fleur symbolisant la "fête du Travail et de la Concorde sociale" qu'il fixa au 1er mai, en remplacement de l'églantine rouge que le Front Populaire avait essayé d'imposer pour sa "Fête des travailleurs". Politiquement, ce n'est pas la même chose que de célébrer la "fête du Travail" plutôt que celle des Travailleurs. Travailleurs, cela fait peuple, alors que le travail concerne toutes les classes sociales... La coutume veut que, du 1er au 31 mai, offrir un brin de muguet est une preuve d'amour. Et c'est ainsi qu'à partir du 1er mai, fleurissent dans les rues des vendeurs à la sauvette et des acheteurs heureux du plaisir réel qu'ils feront pour un prix tout à fait abordable... Avec mon côté loup solitaire, je n'avais cette année personne à qui offrir mon petit muguet. Mais la coutume se devait d'être respectée et je me suis délesté d'une pièce de 2 euros en échange d'un brin dont l'état oscillait entre le manque d'eau et le manque de nature. Les clochettes étaient déjà de ce jaune pisseux qui laisse augurer une fin prochaine, il fallait faire vite. Nous étions le 1er mai, le temps sur Paris éparpillait ses nuages, obligeant le soleil à trouver des interstices favorables dans le couvercle ouaté de la marmite parisienne. Et la marmite bouillait... La place de la République était, de visu, noire de monde ou très clairsemée selon la police. Naturellement, tous les manifestants étaient là pour dire leur désaccord avec la loi El Khomri, dite "loi travail" dont c'était visiblement la fête... A force de déguiser sous le mot réforme, ce qui s'avère être à chaque fois un recul de ses acquis sociaux, le français est devenu méfiant. Il se tapit au fond de son trou et impossible de l'en faire sortir. Mais, visiblement, cette fois-ci la ficelle était tellement grosse que notre français quitta sa tanière pour exprimer, avec toute la gouaille dont il est capable, son opposition à ce qu'il estime être une arnaque. A ce stade de l'histoire, je dois vous avouer ami lecteur que je suis un étranger. Un bon étranger avec papier et profession et de la bonne couleur cela va sans dire. Je suis un ricain comme vous dites. Et c'est bien le paradoxe de ma présence dans le cortège de ma première manifestation parisienne. En effet, j'ai lu le projet de "loi travail" et j'avoue mon étonnement face à cette colère de la rue contre un texte qui, s'il était appliqué dans mon pays, serait une avancée sociale extraordinaire. Oui je sais, aux USA, nous partons de bien bas. Cette didascalie mise à part, poursuivons le récit. J'ai un muguet à offrir moi. J'ai enfoncé mon bonnet noir et mon bouquet à la main, j'ai suivi le flux des manifestants. Nous sommes arrivés non loin de la place de la Nation. J'aime cela en France, le fait que vos places soient à ce point le récit de l'Histoire en marche. Bastille, République, Nation, Charles de Gaulle, Hôtel-de-Ville, Vendôme, Vosges, Concorde... heu non pas Concorde, "l'union des coeurs et des volontés" comme dit votre Larousse n'est pas le point fort de votre beau pays. Et puis, vous y avez raccourci votre dernier roi le 21 janvier 1793. Place de la Concorde... quels farceurs ces français. A force de discuter avec les uns et les autres dans le cortège, j'en arrive à une étrange conclusion. L'impression diffuse que les gens ne sont pas là pour lutter contre ce projet de loi, mais à cause de ceux qui le soutiennent. Tout le noeud de l'incompréhension se situe là. Je sens, dans les propos qui me sont tenus, que ce qui ne passe pas n'est pas l'adaptation bonne ou mauvaise de votre droit du travail aux réalités du marché comme dirait notre Obama, mais le fait que ce droit ne sera pas le même pour tous. Vous voulez bien faire des efforts, mais avec la conscience absolue que tout le monde en fera autant. Or, à partir du moment où certains de vos concitoyens, et non des moindres, puisque du patronat à toute la classe politico-médiatique, ils sont tous pour le texte, vous sentez bien qu'il y a une entourloupe et que ceux qui devront s'adapter seront encore une fois les dindons de la farce. Et ce dimanche 1er mai, une manifestation de dindons avançait vers la Bastille... Amis français, je ne peux que m'incliner devant votre sens de la justice et celui non moins aiguisé de l'injustice. Voyez-vous, dans notre pays étoilé, nous allons sans doute élire un homme qui fera passer votre Marine pour une petite gauchiste mal dégrossie et son père pour un VRP breton. Alors, perdu au milieu de cette foule bigarrée et rieuse, dont les bons mots fusent aussi vite que les pavés, je me suis dit que vous étiez certes un drôle de peuple ingouvernable, mais sacrément gonflé de vouloir continuer, vaille que vaille, à ramer à contre courant du nivellement mondialisé. Il y a, dans ce refus de plier, ce je ne sais quoi que le monde entier vous envie. Nous avons l'action et vous avez la classe. Nous avons inventé Facebook, vous avez inventé la littérature. Nous avons inventé l'instantané, vous avez inventé la photographie. Nous sommes les rois du film d'action, vous avez inventé le cinéma. Entre nos deux peuples, il y a une différence non pas d'échelle, mais de niveau. Et ce depuis toujours. Ce qui nous met en rage souvent, il faut bien le reconnaître. En me retournant, j'ai vu des jolies filles rire aux éclats à la tête des CRS, des voitures coincées, des passants outrés, des vélos rigolards, des bus bondés et des terrasses remplies. Tout un pays s'acharner à n'être semblable à aucun autre. J'ai jeté mon brin de muguet que je ne pouvais plus offrir tant sa mine dépitée faisait pitié et je me suis dirigé vers le premier métro en criant "Vive la France" avec mon horrible accent de ricain à la fois jaloux et admiratif. Un vieil arabe que vous appelez "Chibani" s'est approché de moi et m'a serré dans ses bras. Il pleurait le bougre... Texte de "Mononcledamérique" - Traduit de l'américain par Lettrasso MonOncledAmérique a également signé, pour Lettrasso, les articles ci-dessous : Voyage d'un américain en France Un amerloque se disloque Que votre aveuglement produit leur cécité
Voici le tag Internet à sélectionner, à copier et à coller sans transformation dans la page du site où vous allez utiliser cet article. D'avance merci.
Avec mon brin de muguet, j'avais l'air d'un con ma mère Le 1er mai 2016, un journaliste américain a parcouru les rues de Paris au sein de la manifestation contre la loi travail. Son récit est intéressant à plus d'un titre. C'est tout d'abord un autre point de vue, mais c'est ... <a href="https://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=2372" target="_blank">Lire la suite sur Loi1901.com</a>
La vie privée d'une association : fantasme ou réalité ?
23-05-2023
Est-il possible, pour une association, d'interdire l'accès à une réunion de bureau, de CA ou même à une assemblée générale, à une personne qui n'est pas membre ? Dans un quiz
Conflits d'intérêts publics pour les élus locaux
C'est la loi dite "3DS" qui a introduit un régime juridique général en matière d'appréciation des risques pour les élus qui représentent sa collectivité au sein d'une personne
Panorama associatif numéro 69 : mai 2023
Le Panorama associatif de Loi1901 a pour objectif de vous détailler plusieurs mesures qui ne peuvent pas faire l'objet d'un article complet, à l'unité, car trop courtes. Au
Panorama associatif numéro 68 : mai 2023
16-05-2023
Comment révoquer Ad Nutum le dirigeant d'une association ?
La révocation ad nutum, qui peut se traduire par "sur un signe de tête", permet de mettre un terme aux mandats des dirigeants à tout moment, sans préavis et sans motif. Alors que
Le nouveau barème Macron : indemnité pour licenciement abusif
Un salarié licencié par son employeur associatif ou pas, peut contester son licenciement en saisissant rapidement le conseil des prud'hommes (CPH). De fait, c'est au juge de
Relation entre associations et prestataires bénévoles ou pas
09-05-2023
Une association est de plus en plus souvent amenée à travailler avec des prestataires. De l'organisation d'un loto à l'encadrement de cours de musique, la palette est large et
Droit du travail : rupture anticipée d'un CDD
Le CDD est un contrat de travail dit " d'exception" par rapport au contrat à durée indéterminée (CDI), qui lui est un contrat de droit commun. De fait, la rupture anticipée du CDD
Panorama associatif numéro 67 : mai 2023
Révocation du président d'une association : nouvelle jurisprudence
02-05-2023
Nous avons déjà publié plusieurs articles sur le sujet (1). Il est vrai que nombre d'associations se retrouvent en difficulté à cause d'un président autoritaire, voire malhonnête.
Toujours se méfier de l'algorithme
Modérer un forum de commentaires sur Internet est un véritable sport de combat pour qui veut éviter de se retrouver avec des messages à connotation raciste, antisémite ou
Numéro 20
"Je ne suis pas un numéro" hurlait Patrick McGoohan qui interprétait le numéro 6 dans la célèbre série britannique "Le Prisonnier" dans les années soixante. Sans oublier Marilyn
L'art de rater un train qui n'est jamais parti
La SNCF n'aime pas les usagers, mais elle adore ses clients. L'aventure que je vais vous conter illustre très bien ce qui pourrait être une maxime et qui n'est, hélas, qu'un
La résilience du scoubidou
Au lendemain d'un 1er mai aussi fourni que furieux, j'ai eu envie de vous parler du scoubidou. Parce que je pensais que le scoubidou n'existait plus. Mais, dans une de mes dérives
Les libertés associatives sont en danger
24-04-2023
Après la Défenseure des droits, c'est au tour du Mouvement Associatif de lancer l'alerte. 129 acteurs de la société civile dont la Ligue des droits de l'Homme, Laurent Berger de
Quand Marianne touche le Fonds
18-04-2023
Le 16 octobre 2020, à Conflans-Sainte-Honorine, aux abords du collège du Bois-d'Aulne dans lequel il exerçait en tant que professeur d'histoire-géographie, Samuel Paty, 47 ans, a
Les Droits de l'Homme se cherchent-ils une nouvelle patrie ?
11-04-2023
France, patrie des Droits de l'Homme. Depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la France est souvent appelée "patrie des droits de l'homme", en raison de
Les chiffres clés de la vie associative 2023 - INJEP
04-04-2023
Avec cette nouvelle édition des chiffres clés de la vie associative 2023, l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), délivre un ensemble d'indicateurs
Cela en est assez de la cécité du cétacé
29-03-2023
Jean Carmet, le regretté acteur, répétait souvent à ses amis une phrase aussi drôle que vraie : "Un sous-marin, pour une baleine, c'est un gros suppositoire". Pourquoi cette
Montrer le monde tel qu'il est
21-03-2023
Cette semaine, l'envie est à l'écrémage. Vous livrer une succession de petites nouvelles aérées, mais pas forcément fraîches, façon purée en sachet plutôt que l'article parfois
L'art et la manière de quitter une association
Que vous soyez dirigeant ou simple membre, vous pouvez quitter une association sans avoir à vous justifier et celle-ci ne peut pas vous en empêcher. Mais ceci étant posé, est-ce
L'enfance en danger : mettre des mots sur le mal
Le premier poste français d'écoute voit le jour à Boulogne-Billancourt en 1960 sous le nom de S.O.S Amitié. D'autres lieux d'écoute s'ouvrent en France les années suivantes sous
La vie associative en 2023 : les chiffres-clés de l'INJEP
Avec cette nouvelle édition des chiffres clés de la vie associative 2023, l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) rend accessible un ensemble
Le guide du lanceur d'alerte par la Défenseure des droits
En ce moment, Claire Hédon, la Défenseure des droits est sur tous les fronts. Il faut dire qu'elle a fort à faire si l'on se réfère aux différents rapports (1) qui émanent de son
Le rapport 2023 de la défenseure des droits
25-04-2023
Le suffrage universel permet à tous les citoyens d'élire des représentants chargés d'exprimer la volonté générale dans une démocratie représentative. Mais, cela ne suffit pas. En
Présidence des associations : les femmes largement minoritaires
Malgré une incontestable progression constante, mais lente, les hommes restent encore largement majoritaires à la tête des associations françaises. Quelles places occupent les
Les Français et le bénévolat en 2023 : vers une recomposition ?
Recherches & Solidarités, l'association bien connue de nos lecteurs pour ses enquêtes sur tous les secteurs du monde associatif, vient de publier une nouvelle édition de son
Quand l'ESS fait la Une de Playboy
Marlène Schiappa est secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire. Poste qu'elle occupe de façon assez discrète pour ne pas dire plus (1). On sent bien que les
Contrat d'engagement républicain : la lutte continue
28-03-2023
Le Contrat d'engagement républicain est l'une des mesures phares de la loi dite "séparatisme" d'août 2021, voire même l'unique objectif pour certains. Depuis la promulgation de la
France Travail va remplacer Pôle Emploi : pourquoi ?
Pour tenir l'objectif ambitieux du président de la République d'arriver à 5% de chômeurs en 2027 (et pas réaliste selon les experts), le gouvernement va créer France Travail qui