La fusion de plusieurs aides sociales au sein du futur revenu universel d'activité (RUA) provoque une véritable inquiétude des associations et des bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH). L'AAH est un revenu de solidarité qui permet d'assurer aux personnes handicapées les moyens de leur subsistance, compte-tenu des difficultés professionnelles qui découlent de leur handicap.
La concurrence entre associations devient de plus en plus féroce. Bien sûr, le cas le plus fréquent reste celui de la pratique restrictive de certaines entreprises vis à vis de nos structures. Il y a aussi des violations de la règle des 4 P (1) de la part d'organismes sans but lucratif face aux sociétés du même secteur d'activité. Mais de plus en plus souvent, la concurrence se joue entre
Entre la dernière ordonnance du gouvernement et les recommandations de la Direccte, le panorama législatif du déconfinement est chargé pour les associations. Il l'est d'autant plus que la Direccte tire la sonnette d'alarme en avertissant les associations employeurs des risques qu'elles encourent si elles utilisent le dispositif d'activité partielle. La méconnaissance de cet avertissement peut en
Les associations disposent, par la loi de 1901, d'une liberté d'organisation et de fonctionnement statutaire. Mais, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de dispositions légales et jurisprudentielles qui régissent la responsabilité des dirigeants et des associations. En la matière, la notion de dirigeant de fait d'une association est parfaitement documentée. Et la situation actuelle, qui implique
L'épidémie du Covid19 a obligé les associations culturelles et sportive à annuler spectacles, festivals et manifestations sportives. Comment ces structures associatives vont-elles pouvoir affronter les demandes de remboursements qui ne vont pas tarder à pleuvoir au fur et à mesure que sera levé l'état d'urgence sanitaire ? Comment répondre aux justes demandes de ces spectateurs ? Comment surtout
Si de très nombreuses associations (1) se sont retrouvées dans l'obligation de cesser leurs activités pendant le confinement, d'autres ont pu maintenir le cap et poursuivre leurs missions. Mais dans les deux cas, les bénévoles ont été mis à rude épreuve. La reprise d'activité ou la poursuite de cette dernière devrait être le moment, pour les dirigeants, de mettre en place des outils afin d'aider
Le Fonds européen d'aide aux plus démunis (FEAD) sera donc intégré dans un Fonds Social Européen (FSE+) perdant ainsi une certaine indépendance budgétaire. Terminé l'instrument financier distinct qu'il était. Conservera-t-il son objectif premier, à savoir l'aide aux plus démunis et spécifiquement la lutte contre les privations matérielles ? Sur le seuil d'une crise économique qui s'annonce
Comme le précise l'ordonnance 2020-306 du 25 mars 2020 (1) dans son article 4, la période comprise entre le 12 mars 2020 et la fin de l'état d'urgence sanitaire, (plus un mois) est juridiquement protégée. Comment cela se traduit-il dans les faits ? Quid des sanctions contre un débiteur défaillant ? Quelles dettes une association en difficulté financière peut-elle reporter ? Pendant combien de
La loi du 11 mai 2020 (1) qui proroge l'état d'urgence sanitaire apporte son lot de modifications, dont celle liée à la responsabilité pénale du dirigeant en cas de contamination de ses salariés au Covid19. Le dirigeant d'une association, qui poursuit son activité pendant la pandémie, est concerné au premier chef par cette nouvelle approche du droit. Rédigée pour répondre à l'urgence de la
Le dispositif d'aide aux entreprises et associations qui subissent la crise liée à l'épidémie de coronavirus a été modifié à plusieurs reprises. Un nouveau décret (1) apporte de nouvelles modifications, dont la reconduction du dispositif jusqu'à fin mai voire le 15 juin, mais pas ou peu de réponses pour les associations. Et pourtant, il devient important de préciser un point crucial : quelles
En principe, les congés payés acquis non pris au 31 mai sont perdus. Est-il possible de les reporter pour cause de pandémie ? Oui, mais à la condition que l'employeur donne son accord. Le salarié ne peut donc pas l'exiger, sauf s'il n'a pas pu prendre ses congés payés du fait de l'employeur ou du fait d'une situation particulière. La pandémie actuelle est-elle une situation particulière qui peut
Le 25 avril 2020 a eu lieu le vote d'une deuxième loi de finances rectificative qui repose à la fois sur une amélioration des dispositifs déjà en place ces dernières semaines et la mise en oeuvre de nouveaux. Quatre mesures concernent les associations, qu'elles exercent ou pas une activité économique. L'une d'entre elles apportera une aide conséquente à de nombreuses associations. A condition,
Les violences sexuelles dans le sport amateur ne sont, hélas , pas une vue de l'esprit. Plusieurs enquêtes prouvent que ce sont principalement des dysfonctionnements au sein des instances sportives qui les facilitent et qui alimentent l'omerta. Une chape de silence qui permet à des pédocriminels de rester en poste malgré des alertes voire des condamnations pour des faits similaires. Ainsi, sur 77
Alors que le déconfinement arrive, de nombreux employeurs, associatifs ou pas, savent pertinemment qu'ils ne seront pas en mesure d'assurer la protection sanitaire à laquelle ont droit les salariés. Alors, pour se protéger juridiquement en cas de contamination au Covid19 d'un employé, des décharges de responsabilité sont signées entre les parties. Quelle valeur juridique possède un tel document ?
Si la promesse de contrat de travail (qui n'est que l'aboutissement de pourparlers) n'a pas été formalisée par écrit (lettre ou e-mail) avec développement de points précis comme la description du poste, la date d'entrée dans l'association et surtout la rémunération, elle peut être rompue à tout moment sans contreparties. A contrario, la formalisation écrite de la promesse de contrat de travail
Le dispositif dérogatoire d'arrêt de travail qui permettait à ses bénéficiaires de percevoir les indemnités journalières de la sécurité sociale et les indemnités complémentaires de l'employeur, sans condition et sans délai de carence, s'est achevé au 1er mai 2020. Il concernait les salariés sans possibilité de télétravail et dans l'obligation de garder leurs enfants, ou faisant l'objet d'une
Le Haut-commissariat à l'Économie sociale et solidaire a annoncé le lancement d'un dispositif d'aide directe pour les associations employeurs de un à trois salariés. Un soutien qui prendra la forme d'une subvention directe à la structure d'environ 5 000 euros. Une aide qui pourra s'accompagner d'un accompagnement DLA gratuit afin d'aider à la reprise de l'activité. Mais, la date donnée (début
La semaine dernière, nous avons traité du télétravail dans sa globalité afin de faciliter sa mise en place par les associations. Le confinement s'est installé et pour beaucoup d'associations, le télétravail est devenu une solution pour pouvoir maintenir l'activité. Mais l'urgence de sa mise en place a placé salariés et employeurs dans des situations parfois très difficiles. Et un certain nombre
Les décrets et les ordonnances sortent à une telle cadence qu'il est parfois difficile de s'y retrouver. Et ce, d'autant plus que certains ne sont que des correctifs de mesures antérieures et qui s'avèrent parfois dangereuses juridiquement lors de leur application. Cette mise à jour s'imposait donc. Elle va permettre de clarifier des situations dans lesquelles les associations avaient du mal à se
Lorsque se pose la question de la mise à disposition de personnels, depuis une entreprise ou une administration, à une association, ce qui prime est la recherche du statut. Comment une structure associative, personne morale de droit privé, doit-elle (au regard du droit social) accueillir le salarié dont elle ne paie pas le salaire ? Doit-elle faire signer un contrat de travail ? Si oui, de quel
Certaines associations ont pu organiser le télétravail de certains postes de salariés depuis le début du confinement. L'urgence qui a présidé à cette mise en place ne doit pas masquer les obligations de l'employeur et celles du salarié. Et ce d'autant plus que la date du 11 mai ne sera pas nécessairement la fin du confinement pour tous. Nous faisons donc le point sur une situation imprévue, et
Le 28 février 2020, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Lemaire, a déclaré lors d'une réunion avec les partenaires sociaux : "L'Etat considère le coronavirus comme un cas de force majeure pour les entreprises." Tout est dit, l'Etat nous assure que la situation extraordinaire que nous vivons est bien un cas de force majeure. Vraiment ? En fait, ce n'est pas si simple et surtout, ce